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MaJ 22 (10)
_ Tu peux rien faire pour moi ? Paniqua un homme blond, face à un brun, beaucoup plus imposant que lui.
_ Et que veux-tu que je fasse pour toi la tapette ? T'as voulu un flingue, tu l'as eu. T'as dzingué ton pote, il est six pieds sous terre. T'as plus besoin de moi.
_ J'ai les flics au cul merde ! S'anima Julian. Tu sais ce que c'est ?
_ Fallait prendre tes précautions avant de le buter, j'y suis pour rien moi. Maintenant, tu dégages de chez moi, pas envie qu'on sache que je suis pas clean.
_ Bordel Thomas, rend toi utile merde ! Dis moi où je peux aller ...
_ Démerde toi je t'ai dit. Je suis un gars respectable dans le coin, pas envie que tu viennes y foutre ta merde.
_ T'as déjà tué des hommes toi, comment tu te démerdes toi ?
_ Je t'ai le dit, j'ai pris mes précautions. Toi, tu n'es qu'un petit idiot qui a voulu venger son honneur en butant le mec qui lorgnait sur la meuf qui t'intéressait. Tu sais pas te servir d'un flingue, tu te drogues et tu te crois important. Désolé, mais les merdeux comme toi, ils dégagent de ma baraque, illico presto.
_ Non, tant que tu m'as pas dit où je pouvais me planquer.
_ Tu veux aussi que je te montre que tu sais pas te battre ? Maintenant, tu dégages, j'ai pas que ça à faire, de m'occuper des idiots ...
Julian voulut prendre Thomas en surprise, dirigeant directement son poing vers le nez de celui-ci, pensant l'avoir directement, et lui clouer à le bac à ce vieux qui se croit au dessus de tout.
Mais le brun ne se laisse pas faire, esquiva sans gêne l'attaque frontale et non maitrisée du jeunot, avant de lui assener un coup de botte dans le cou, le faisant chuter directement à terre, le nez dans le tapis du salon.
_ Tu dégages j'ai dit. Et maintenant, sinon, c'est pas juste mon pied que tu te prends dans la gueule, mais une balle entre les deux yeux.
_ Dis moi ...
_ T'es con ou te le fais exprès ? Débarrasse moi le plancher, va résoudre tes problèmes ailleurs. Je t'ai proposé mon aide avant de le buter, mais t'as fait le fier, alors tu résous tes problèmes comme un grand, barre-toi.
Julian n'insista pas plus, avant de tourner le dos à Thomas, et de se retrouver de nouveau à découvert, dans la rue.
Il ne lui restait plus qu'à se terrer, à fuir constamment.
Il était seul, définitivement seul.
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