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Par Zhuen le 31 Octobre 2011 à 21:27
_ Excuse moi, dit-elle en détournant le regard. J'aurais jamais dû.
_ Pourquoi ?
_ Parce que ... je... je ne pourrais répondre à tes attentes William.
_ Pourquoi tu as commencé alors, tu savais très bien ce que je ressentais pour toi...
_ Parce que, j'en avais envie. Je n'ai pas compris, mais, je devais le faire...
_ Tu avais envie de le faire, c'est tout ?
_ Je ...
Le jeune homme se détacha d'elle, tandis qu'elle se remettait en position de repli.
_ Si tu ne veux rien tenter avec moi, il ne fallait pas commencer Julia. Mais merde, pense à ce que je ressens. Tu me sautes dessus, pour me repousser ensuite. Je suis pas un surhomme, faut pas me pousser à bout.
_ Je ...
_ Je t'aime, tu le sais. Ce que je souhaite, c'est qu'un jour, tu ne me considères plus comme ton frère, mais toi, tu fais l'enfant gâtée. Tu me sautes dessus pour me repousser ensuite, voir ce que ça fait, me tester, et ça, je peux pas le tolérer.
_ Will, je ...
Le jeune homme tourna les talons, avant de se diriger vers la porte de l'appartement, dans l'intention de sortir.
_ Où est-ce que tu vas ? Demanda-t-elle.
_ Là où tu n'es pas. A plus tard.
_ William...
_ Bonne année encore.
CLAC !
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Par Zhuen le 31 Octobre 2011 à 21:37
_ Tuuuuuuuuuuuuuuut, tuuuuuuuuuuuuuuuuut !
_ Bordel, grogna Nate en envoyant valser son téléphone dans un coin de la chambre, encore.
Voilà une énième fois qu'il essayait de joindre son ancienne petite amie sur son téléphone portable, pour lui souhaiter une bonne année.
Enfin, personne n'est dupe.
La nouvelle année n'est qu'un prétexte pour entendre sa voix, et peut-être réussir à lui glisser un « je t'aime », « tu me manques » ou « je n'aurais jamais du ». Les mois ont beau passer, la brunette ne veut pas sortir de ses pensées, elle se fait même de plus en plus présente.
Est-ce qu'elle va bien ?
Son nouveau pays lui plaît ? Elle s'y est habituée ?
A-t-elle trouvé quelqu'un comme il le souhaitait ? Est-ce que elle, au moins, elle avait avancé, tourné la page, pas comme lui qui n'arrive même pas à avoir de relation sérieuse ...
Furieux, il sortit finalement de sa chambre, pour découvrir Andy recroquevillée dans le salon, des bouteilles d'alcool à ses pieds.
Il n'allait pas la juger, il comptait en faire autant.
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Par Zhuen le 31 Octobre 2011 à 21:41
Et c'est ce qu'il fit, sans attendre une seconde de plus, en s'asseyant à côté d'elle pour lui prendre une bouteille de bière et l'avaler presque d'une traite.
_ Qu'est-ce que t'as à noyer toi ? Demanda la jeune femme. Ta vie n'est pas aussi parfaite que ça ?
_ Je n'ai jamais dit qu'elle était parfaite. Et toi, qu'est-ce que tu noies ?
_ Moi, je fais la fête, toute seule. J'ai vécu un an sans l'homme de ma vie, et je suis entière, ça se fête, dit-elle en grimaçant.
_ Tu noies pas plutôt ta peine en te disant que ça fait un an qu'il est mort ?
_ Même pas. Au moins, je le fais plus chier là où il est.
_ Si tu le dis, soupira Nate en buvant une nouvelle gorgée de bière.
Les bouteilles jonchèrent vite le sol, transformant le salon en scène de guerre, entre bouteilles vides, pleines, renversées, alcool répandu au sol, mais après tout, ils n'étaient pas à ça près. C'est facile de ranger, moins d'oublier, alors plus les minutes passent, plus l'état d'ébriété des deux jeunes gens se fait ressentir.
Puisque tout en riant aux éclats, ne se rendant pas compte de leur état, voilà qu'Andy sauta sur les genoux de Nate, l'embrassant entre deux gorgées d'alcool.
_ Tu pues le clodo, dit-elle en riant.
_ Toi, t'es complètement pétée.
_ Nan, je suis bien ... dit-elle en fondant une nouvelle fois sur ses lèvres, laissant tomber sa bouteille d'alcool, et voulant retirer une partie de ses vêtements par la même occasion.
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Par Zhuen le 31 Octobre 2011 à 21:46
Oh, que restait-il
De nos rires aux éclats,
De la confiance en l'avenir,
De nos rêves d'autrefois ?
Oh non, quelques jours
Peut-être plus longtemps
On était tous les deux pour
Se séparer un moment.
Plus le temps passe
Et plus j'ai peur
De perdre ma place
Au sein de ton cœur
Il est temps pour nous de déposer les armes
La nuit nous appartient
Laisse la nous dire ce qu'on devient
Il est temps pour nous de raviver la flamme
Je n'ai plus que mes larmes
Car la vie perd tout son charme sans toi...
Toi
Au début
On n'fait pas la différence
On respire, on n's'en fait plus
Puis on se lasse du silence
Oh non, ces parfums
Me reviennent et me hantent
Comment apprécier la vie
Quand c'est toi qui me manques
Plus le temps passe
Et plus j'ai peur
Que tu ne m'effaces
Un peu plus d'heure en heure
Il est temps pour nous de déposer les armes
La nuit nous appartient
Laisse-la nous dire ce qu'on devient
Il est temps pour nous de raviver la flamme
Je n'ai plus que mes larmes
Car la vie perd tout son charme sans toi
La vie perd tout son charme sans toi
Il est temps pour nous de déposer les armes
La nuit nous appartient
Laisse-la nous dire ce qu'on devient
Il est temps pour nous de raviver la flamme
Je n'ai plus que mes larmes
Car la vie perd tout son charme sans toi
Il est temps pour nous de déposer les armes
La nuit nous appartient
Laisse-la nous dire ce qu'on devient
Il est temps pour nous de raviver la flamme
Je n'ai plus que mes larmes
Car la vie perd tout son charme sans toi
Oh il est temps, oh il est temps
Laisse-la nous dire ce qu'on devient...
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Par Zhuen le 31 Octobre 2011 à 22:00
Le réveil fut difficile en ce matin de premier de l'an.
Le soleil venait à peine de percer au travers des fenêtres de la petite chambre, pour chatouiller la peau nue des deux jeunes gens, enlacés sur le lit rose et vert de la pièce.
Les effets de l'alcool se faisait ressentir, et les yeux ne voulaient pas s'ouvrir, jusqu'à ce que le jeune homme se rende compte d'une présence dans ses bras.
Il ouvrit alors les yeux, n'ayant aucun souvenir de sa soirée, et découvrit qu'il était nu dans le lit de sa colocataire, nue, également, la jeune femme dormant à poing fermés. Il ne lui fallut pas plus de deux secondes pour réaliser ce qu'il s'était produit. Il s'extirpa alors du lit, avant de sortir discrètement de la chambre, et se diriger dans la salle de bain.
L'eau avait beau le sortir de sa catatonie, il ne se rappelait plus de sa soirée, de sa nuit, même pas de flash, rien, à croire qu'ils s'étaient juste endormis l'un avec l'autre, sans vêtements, ce qui était, soyons sérieux, très peu probable.
Il veut bien croire qu'on fait des conneries dès que le taux d'alcool dans le sang devient important, mais juste s'endormir de cette manière, était juste improbable.
Il resta bien vingt minutes sous l'eau chaude, se passant les mains sur le visage, forçant sa mémoire à lui restituer ses souvenirs, jusqu'à ce qu'une affreuse vérité lui vienne en tête.
Suite à son déni, Andy a tout de suite arrêté chacun de ses traitements, qu'elle n'a jamais repris, incluant la pilule. Et pour sa part, il sait très bien qu'une fois bourré, il ne pense à rien d'autre sinon à sauter ce qui lui tombe sous la main, sans se protéger au préalable, ce n'est pas la première fois que ça lui arrive, et bien évidemment, c'est avec Andy à chaque fois.
Le voilà donc confronté à l'affreuse vérité : il avait très probablement couché avec Andy, sans que ni l'un ni l'autre ne se soit protégé, incluant donc la probabilité que la jeune femme tombe enceinte, ce qui n'est pas la meilleure nouvelle de tous les temps.
Il se hâta donc de s'habiller, de se raser, pour une fois, avant de se ruer dans la chambre de la demoiselle, encore endormie.