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Par Zhuen le 3 Juillet 2011 à 22:20
_ Hey, le p'tit !
Eliott leva doucement sa tête abîmée et lourde pour regarder dans la direction de la voix. La rouquine se tenait à l'entrée de la chambre.
_ Ils sont partis ? Chuchota l'enfant.
_ Oui, il n'y a plus que moi.
La femme fit quelques pas vers l'enfant qui se rua vers elle, l'enserrant dans ses bras frêles.
_ Eh ! Calme toi bonhomme.
_ Je veux retrouver ma sœur, s'il te plaît. Pourquoi tu me sors pas d'ici Liane.
_ Je peux pas bonhomme, allez, calme toi.
Elle installa de nouveau Eliott sur le matelas, essayant de calmer ce petit être tout perturbé. Puis, elle disparut dans la cuisine pour revenir la seconde suivante avec un sac en plastique.
_ Tiens, je t'ai acheté des vêtements, tu vas te sentir mieux comme ça.
_ Merci Liane.
_ De rien bonhomme. Tu peux aller te doucher si tu veux aussi, les gars vont pas revenir.
_ Dis, pourquoi est-ce que tu m'aides ?
La question stoppa net la rouquine qui dévisagea le garçonnet avant de lui donner un sourire lumineux.
_ J'ai une fille. Beaucoup jeune que toi, elle a trois ans. Et … je ne peux m'empêcher, en te voyant, de penser à elle, que j'aimerais que quelqu'un prenne soin d'elle si un jour elle se faisait enlever.
_ Pourquoi on m'a enlevé ?
_ Tu m'as déjà posé la question, et je ne peux pas te répondre Eliott.
_ Fais moi sortir d'ici, Liane, je t'en prie.
_ Je ne peux pas. L'appartement est vide, mais pas le quartier alentour. Et Reanald n'hésiterait pas à te tuer s'il te voyait dans le coin. Je … j'essaye de convaincre Thomas, sans que personne ne le sache.
Convaincre. Enfin, c'est un bien grand mot que la rouquine utilise devant cet enfant. Que peut-il savoir de la vie des « gangs » comme ils sont vite appelés par ici. La meilleure façon d'obtenir quelque chose de son patron, c'est bien encore de passer sous le bureau. Et elle le sait, à force de le séduire, de se l'approprier, Eliott sortira de ce taudis, retrouvera sa famille.
_ Allez debout, dit Liane en riant. Tu vas prendre ta douche, et je te fais quelque chose à manger. Tu veux quoi ? Elle te fait quoi a sœur quand t'as pas le moral ?
_ Des pancakes ?
_ Comme au p'tit dèj ? Ma foi, je pense que je vais réussir à te faire ça bonhomme ! Allez zou, debout sur tes pattes, illico presto, ou je me fâche !
Eliott suivit les indications de la rouquine, attrapa le sac en plastique et se dirigea vers la salle de bain de l'appartement vétuste, sous les yeux tendres de la rouquine, qui finissait par s'attacher à ce chérubin, à devenir une mère de substitution dans cet univers de brute.
Le prix à payer pour sauver le blondinet est élevé, mais rien n'a de prix quand il s'agit de sauver la vie d'un enfant.
Et de toute façon, le « gang » a le bras bien assez long, cette pimbêche va être repêchée dans les jours qui suivent, aucun doute là dessus.
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Par Zhuen le 3 Juillet 2011 à 22:35
_ Tu veux bien la lâcher oui ? Si elle n'a pas envie, aucune raison de la forcer !
Sous les paroles de Spencer, Julian repoussa Andy, cette dernière s'enfuyant pour se cacher derrière le jeune homme.
_ Merci, souffla-t-elle.
_ T'occupes pas de ça, chuchota-t-il de manière à ce que Julian n'entende pas.
Vivement, il se retourna, parlant toujours tout bas, feignant d'examiner le visage tuméfié de la jeune femme.
_ Tu ne lui a pas dit qu'on était ensemble rassure-moi ?
_ Que ..? N... non !
_ Ne le dis à personne, je t'en conjure Andy.
_ Euh …
_ Promets le m …
_ T'as fini ? Elle a rien de cassé là ! Coupa Julian, vexé.
_ Elle va se récolter un bleu et deux trois points de suture, mais ça va le faire Julian, lâcha Spencer amèrement en se retournant vers le blond.
_ Ouais, bah c'pas une raison de lui tourner autour, elle est pas à toi que je sache.
_ Je ne pense pas qu'elle t'apprécieras plus si tu la traites comme un objet. Et puis, qu'est-ce que tu fous là toi ?
_ Je viens récupérer deux trois trucs, au cas où t'as oublié.
_ Ouais, j'arrive. Tu me donnes cinq minutes ? C'est dans la cuisine.
_ Mouais …
Julian se dirigea finalement dans la cuisine, le pas traînant, un peu secoué, pourtant, ce n'est pas lui qui s'est pris les coups dans la figure.
_ Wa...ouh ! Resta bouche bée Andy. Comment t'as fait ça ?
_ Ca ?
_ Le calmer et tout et tout !
_ Il a peur de moi, mais je préfère pas te dire pourquoi …
_ Tu comptes me cacher des choses toi maintenant ? T'es censé tout me dire tu sais ? Ajouta-t-elle en riant.
_ Car c'est ça pour toi la définition de sortir ensemble. Je pensais qu'il n'y avait pas que ça …
Andy esquissa un sourire avant que Spencer ne s'empare de ses lèvres tendrement. Spencer riait doucement tandis que Andy s'accrochait de plus en plus à lui, peu désireuse de le lâcher.
_ Tu ferais mieux d'aller en cours tu sais …
_ Oh, mais j'y allais ! Tu vois pas mon super sac hyper moche ?
_ Qu'est-ce que tu fous encore là hein ? Allez zou, je veux plus te voir, dehors !
_ Vilain, bouda Andy.
_ Je passe te prendre à la fac ce soir, t'es contente ?
_ Mouais, pas convaincue.
_ Tant pis pour toi, mais t'as pas le choix. Ton dernier cours est à quel heure ?
_ Je termine par anglais le lundi, et … je serais au bâtiment B à dix huit heures.
_ Génial, j'y serais à moins cinq !
Et après un baiser furtif, Andy s'éclipsa, passant devant Julian, morose seul dans sa cuisine.
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Par Zhuen le 3 Juillet 2011 à 22:58
A des kilomètres de là, en Europe, Coleen était à la colocation, assise sur le lit de Nate, tandis que lui était affalé sur le canapé en face du lit, et ils discutaient depuis deux bonnes heures, depuis la fin des cours de le jeune femme en réalité.
De plus, aujourd'hui, la jeune femme était pressée, et regardait constamment sa montre, anxieuse de louper son bus, et encore,ce serait pas nouveau, elle dormirait une fois de plus ici, lovée dans les bras de Nate, c'est le genre d'habitude à laquelle il est difficile de résister une fois qu'on y a gouté.
_ T'es sûre que tu veux pas rester ? Demanda-t-il quand il vit Coleen se lever du lit et attraper son sac.
_ Nan, j'ai pas envie de t'embarrasser, et puis, j'ai des choses à faire chez moi tu sais. Sans compter mes cours à apprendre. Si je reste, je sais que je vais pas bosser …
_ C'est l'enfer d'avoir une copine étudiante.
_ Désolée mon chou, le charria-t-elle. Allez, je décampe.
Nate se leva pour prendre la blondinette dans ses bras et l'embrasser comme au revoir, et avec un peu de chance, la décider à rester ici ce soir, il n'a pas spécialement envie de dîner avec sa colocataire comme unique compagnie.
_ Nan Nate, je pars …
_ Vilaine.
_ Egoïste.
_ C'est nouveau ça ?
_ Ca vient de sortir.
_ Ah ouais, comme ça ?
_ Je trouvais que crétin, idiot et imbécile, ça revenait souvent.
_ Pimbêche !
_ C'est très mignon.
_ Toi aussi tu trouves ? Je peux faire mieux.
_ Nan, ça suffira pour ce soir.
Elle embrassa furtivement Nate sur le bout des lèvres avant de passer la porte de la chambre.
_ Hey, l'interpella-t-elle depuis le couloir.
_ T'es si décidée que ça à louper ton bus toi ? J'te préviens, tu restes, tu passes à la casserole.
_ Arrête tes idioties m'enfin ! C'est Emi qui joue comme ça ?
_ Ouais.
_ On l'entend pas de ta chambre.
_ Le mur est épais, c'est un mur de fondation, là, c'est qu'une cloison.
_ Elle joue super bien.
_ C'est vite relou, allez, file bourrique ! A demain !
_ Ouais, à demain.
Coleen fila dans les escaliers, laissant Nate seul sur le pallier. Ce dernier s'approcha de la porte, écoutant la chanson fredonnée par la brunette, encore une nouvelle, ce que put constater Nate. Elle ne travaillait plus beaucoup en ce moment, passait sa vie sur sa guitare, à écrire des lyrics …
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Par Zhuen le 4 Juillet 2011 à 20:37
Juste un regard
Une sensation
Un rien d'espoir, une attention de toi
Me revenaient parfois
Un sentiment
D'amour intense
Ne plus contrôler aucun sens en moi
Me trouble comme autrefois
Sans toi, je n'étais qu'un soleil sans chaleur
Une flamme de douleur
Qui se gèle quand je te vois
N'entends tu pas ma voix?
Quelque chose poussa le jeune homme dans la direction de la brunette. Quelque chose qu'il ne comprenait pas lui même. Il avait besoin de la savoir près de lui, qu'elle soit pour lui, tout simplement.
Alors Emilie posa sa guitare, avant de se ruer dans ses bras qu'elle chérit tant, qu'elle n'espérait plus depuis des jours.
Prends mon âme et je sécherai mes pleurs
Prends ma vie et je ferai ton bonheur
Laisse-moi te garder près de moi
Prends mon amour et offre-moi ton cœur
Prends-moi dans tes bras je n'aurai plus peur
Laisse-moi te garder près de moi
C'était comme maladif. Quelque chose d'indispensable pour eux deux, nécessaire, vital. Ils avaient beau oublier, passer cette après midi au silence, ils revenaient sans cesse l'un vers l'autre.
Juste une envie
Comme un besoin
Sentir ma vie qui glisse entre tes mains
T'abandonner mon destin
Cette impatience qui monte comme une fièvre
Qui fait vibrer tes lèvres
Ce long silence
Comme une trêve
Pour toi je ferai tout un monde de douceur
Un rêve en couleur,
Une vie pour toi et moi
Où je guiderai tes pas
Et puis, après tout, qui le leur reprocherait. L'amour ne se contrôle pas comme ça, c'est comme ça et puis c'est tout. Qu'ils fassent les malins ceux qui se disent qu'il est facile de résister à la tentation.
Mais le meilleur moyen de résister à la tentation, n'est-ce pas encore d'y céder ? [Oscar Wilde]
Prends mon âme et je sécherai mes pleurs
Prends ma vie et je ferai ton bonheur
Laisse-moi te garder près de moi
Prends mon amour et offre-moi ton cœur
Prends-moi dans tes bras je n'aurai plus peur
Laisse-moi te garder près de moi
« L'amour, même en dehors du mariage est toujours moral ; un mariage sans amour est toujours moral » [Ellen Kay]
Et puis, même si ici, il ne s'agit pas de mariage, la fidélité se doit de rester la même … Finalement, peut-on les juger, pour cet acte mal jugé ?
Savoir que tu m'aimes
Pour pouvoir effacer tes peines
Te blottir contre moi
Sûre que plus rien ne nous séparera
Simplement, se retrouver, oublier, repartir de zéro …
Un alinéa, une majuscule, un point, à la ligne ...
Prends mon âme et je sécherai mes pleurs
Prends ma vie et je ferai ton bonheur
Laisse-moi te garder près de moi
Prends mon amour et offre-moi ton cour
Prends-moi dans tes bras je n'aurai plus peur
Laisse-moi te garder près de moi
Tournez la page.
Te garder près de moi
Te garder près de moi,
Te garder près de moi
De moi ….
De moi...
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Par Zhuen le 4 Juillet 2011 à 21:04
Sous une pluie battante, une maisonnette blanche désormais bien connue essayait de se distinguer de cette brume, que ce soit par ses lumières aux fenêtres, ou aux couleurs criardes du linge oublié dehors, son propriétaire légèrement occupé ailleurs.
_ Merde ! S'exclama Emilie en se levant du lit où elle était étendue.
_ Qu'est-ce qui t'arrive Emi ? Demanda Nate en enfilant son boxer.
_ J'ai oublié le linge !
Elle enfila ses sous vêtements en quatrième vitesse avant que Nate ne la rattrape par derrière, l'empêchant de s'enfuir.
_ Nateeee ! Lâche moi sombre idiot !
_ Ton linge est déjà humide, et si tu sors, tu vas choper la crève.
_ Mais …
_ Y'a pas de mais qui tienne.
Le jeune homme fit basculer la brunette sous lui, sur le lit noir. Tendrement, il lui embrassa le bout du nez, les joues, tout en évitant ses lèvres.
_ Lâche moi Nate, soupira Emilie.
_ Non.
_ J'ai rendez-vous avec Emiel.
_ M'en fiche.
_ Coleen va passer. Tu veux la faire attendre sous la pluie.
_ Oui.
_ Petit ami monstrueux, tu ne la mérites pas.
_ Et toi donc, tu trompes ton mec avec ton colloc'.
_ Je peux te retourner l'accusation
Nate fit basculer la jeune femme au dessus de lui. Emilie en profita pour embrasser Nate tendrement, tout en riant.
_ Faut qu'on bouge tu sais.
_ La flemme, tu m'as usé.
_ Monsieur est fatigué ?
_ Tu es usante, je suis lessivé, je crois que je vais me coucher.
_ Il n'est que deux heures de l'après midi tu sais.
_ Les siestes, c'est bon pour la santé.
Emilie sauta sur ses pieds, et récupéra ses affaires éparpillées par terre, sous le regard amusé de Nate, étendu sur le lit, mains derrière lui, s'appuyant dessus.
_ Qu'est-ce qui te fais rire toi ?
_ Rien.
_ Et mon cul c'est du poulet aussi.
Une fois habillée, Emilie se dirigea vers le lit, et s'y assit, tout près de Nate, celui-ci passant son bras autour d'elle.
_ Qu'est-ce qui te fait rire ?
_ Toi.
_ Oh ! Et en quel honneur ?
_ Enfin, toi et moi. On est censé ne pas se blairer, et on finit toujours dans le lit de l'autre.
_ Il paraît qu'il faut haïr avant d'aimer.
_ Tu sais bien que je ne t'aime pas Emi, cingla Nate.
_ Je sais, lui dit-elle en l'embrassant. Ton seul et unique amour réside en la personne de ton ex. Moi, c'est pour la partie, disons, physique, Coleen, pour être en société.
_ J'apprécie énormément Coleen.
_ Je m'en doute tu sais, la seule chose qui cloche, c'est que toi, tu ne me supportes pas.
_ C'est pas que je ne te supportes pas Emi, c'est que …
Emilie insista du regard, voulant à tout prix entendre sa réponse avant que la sonnerie ne retentisse.
_ Je ne pourrais jamais sortir avec toi.
_ Moi non plus, je ne pourrais pas sortir avec moi, enfin, avec quelqu'un comme moi.
Ding-Dong
_ Ah, ça, c'est pour moi, rit Emilie en se levant.
_ Si c'est Coleen, dis lui que j'arrive.
_ Pas de problème Nate, à plus tard.
_ Ouais, c'est ça.
Emilie sortit en quatrième vitesse de la chambre, se recoiffant au passage devant le miroir de Nate. Ce dernier s'assis sur le lit, rêvassant. Il attrapa son paquet de cigarettes, tombé de la poche de son jean, avant de l'allumer. Et puis, osef de l'interdiction des proprios sur les cigarettes, là, il n'a qu'une envie, cloper et s'assoupir.
_ Qu'est-ce que tu fous dans cette tenue Nate ? Gronda une voix fluette.
Le jeune homme tourna la tête et vit Coleen, plus rouge que jamais, étant donné la nature timide de la jeune femme au quotidien.
_ Je viens de me réveiller, dit-il comme seule excuse.
_ Et moi, je suis la tour Eiffel pendant que tu y es. Depuis quand tu dors en boxer toi ?
_ Depuis maintenant, pourquoi ? Ca te pose un problème ?
_ Tu …? Tu te tapes ta colloc ? Dit-elle, au bord des larmes.
_ Tout de suite...
_ Réponds moi sérieusement Nate !
_ Si c'est le cas, tu piques ta crise ?
_ Tu … t'envoies en l'air avec Emilie ?
_ Fais pas ta parano m'enfin ? Dit-il en voulant enlacer la jeune femme.
_ Recule, me touche pas … Tu m'avais dit que tu clopais plus aussi...
_ Y'a que les idiots qui changent pas d'avis tu sais.
Coleen tourna le talons, verte de fureur, avant d'être vite rattrapée par Nate.
_ ME TOUCHE PAS !
_ On se calme Coleen. Tu te rends compte de ce que tu me fais ? Tout ça parce que tu m'as retrouvé en boxer sur mon lit, en train de cloper ! Aux dernières nouvelles, le tabac n'est pas illégal ! Et jusqu'à dernièrement, je suis dans ma chambre, sur mon lit, je peux donc me balader à poil si l'envie m'en prend !
_ Je veux plus te voir …
_ Pardon ?
_ On prend du recul Nate, je … je ne veux pas te voir pour l'instant.
_ Et moi, j'ai mieux. Je ne veux plus te voir tout court. Dehors, tu dégages de chez moi !
_ Tu …
_ J'te plaque ? Oui, il faut te le dire en vietnamien aussi ? T'es blonde, mais je te savais pas conne !
_ Je te pensais pas aussi bourru !
_ Je croyais que ça t'excitait les bad boys !
_ Je …
La jeune femme ne dit pas un mot de plus avant de s'enfuir, le visage barbouillé de larmes, tandis que Nate faisait le tour de la chambre pour se rhabiller. Il l'avait plaquée. Il n'en revenait pas lui même, il ne savait pas capable de dire des choses pareilles.
Enfin, il savait que son caractère était tout sauf remarquable. Andy a bien eu du courage de le supporter en tant que petit ami.
Andy.
Voilà qu'il repensait à elle maintenant, c'est pas vrai. Il s'était pourtant juré de ne plus penser à elle, de tourner de la page, de suivre les paroles de Paul. Mais quoi qu'il se passait, il revenait toujours vers elle. S'il se conduisait aussi mal, c'était par respect, pour elle. Il voulait que l'attitude qu'il avait avec Andy ne soit réservée qu'à elle, que les autres n'aient que du Nate en mode, eh bien … Nate.
Le jeune homme retira son collier et le mit dans une petite boîte qu'il trouva dans un coin de sa chambre. Il griffonna à la va vite quelque chose dessus.
« Andy Thatch
Appt 45 Presley Road
Houlton - Maine - USA »
« Tournez la page mes enfants, ne restez pas sur un échec du présent. Ce n'est pas votre passé qui vous fera avancer. »