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    Cela faisait quelques jours que Georg était arrivé dans son nouvel univers. Nouveau continent, nouveau pays, nouvelle ville, et surtout, nouvelle langue. Il avait choisi la petite ville de Bergerac comme point de jetée. Après tout, pourquoi pas ? Il était dans le Sud de la France, dans une région baignée de soleil assez régulièrement où les étés pouvaient être très agréables. Ce serait un avant goût des vacances, toute l’année. – attendez qu’il y découvre l’hiver, il ne chantera plus la même chanson – bien que ce soit moins glacial que le Nord des États-Unis actuellement.
    Le choix de cette ville n’est pas vraiment innocent. Elle lui a été soufflé par son meilleur ami, Camille, quand celui-ci lui disait que la France était un pays plutôt classe quand on étudiait les Beaux-Arts. Pour la ville, encore une idée du jumeau Philips, puisque un de ses amis virtuel est de la région de Bergerac, d’un petit pays perdu à côté. Alors finalement, il avait embarqué pour cette ville, après avoir fait de nombreuses recherches sur internet, et c’est ainsi qu’il avait découvert le potentiel inespéré de cette commune, notamment sur le domaine musical, une raison supplémentaire de venir voir ce qu’il s’y passait.

     

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    Ici, se trouvait un groupe de musiciens, un peu marginaux mais qui faisaient la fierté de la ville et dont leur notoriété commençait à poindre doucement. Une notoriété qui avait engendré de nouvelles vocations autour de la ville, et d’autres groupes se formèrent, pour tenter leur chance. Ce groupe presque célèbre s’appelait Alive! – s’il avait bien tout retenu – et étaient les principaux occupants de la salle de spectacle de la ville, le Rocksane. Une scène qu’ils ne quittaient presque plus, mais pour laquelle ils avaient la volonté de se battre, contre d’autres groupes locaux. La règle est simple : deux groupes, un applaudimètre et le gagnant remporte la salle, jusqu’à la prochaine battle. Et ce groupe, ces Alive! n’étaient toujours pas descendus de leur trône, malgré la forte concurrence et le potentiel des autres, dans des styles bien différents. Deux groupes se battaient constamment pour le titre, en vain : Osmose pour l’un plutôt pop-rock, et l’autre, Ephéméria, plutôt Hard-Rock.
    Bien évidemment, le jeune homme avait aussitôt cherché un moyen d’assister à ces concerts, en vain, puisque les billets sont introuvables, tout a été vendu en très peu de temps – la salle doit être petite qu’il se disait alors, ce n’est pas possible autrement – et qu’ils se trouvaient actuellement et jusqu’en septembre, en pause estivale. Bref, aucun moyen d’y accéder, à la plus grande déception du jeune homme. Et bien il attendra, se disait-il, jusqu’au prochain concert où il se ruera sur un ticket.

     

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    Il n’avait que deux mois à attendre après tout, ce ne serait pas si long que ça. Il aurait de l’occupation de toute façon. Il devait se réinscrire à la fac en étudiant à distance, faire le tour de la région, se perfectionner en français, parce que bien que sa tante, Marine, qui est canadienne ancien résidente française, et son oncle Nate, fuyard en France, lui aient appris les bases de la langue, ce n’était pas la fluidité de son langage qui risquait de l’étouffer. Emma était bien plus douée que lui quand il était question de parler en français quand ils avaient leur leçons chez les Handers.

     

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    Il soupira longuement tout en poussant la porte de son nouvel appartement, un peu à l’extérieur de la ville. Celui-ci était presque vide, avec le strict nécessaire et la décoration ne semblait composée que de cartons. Georg accrocha ses clés au clou posé à côté de la porte avant de se vautrer sur le canapé de la pièce, son regard filant directement à sa fenêtre, sur son balcon, où les nuages blancs commençaient à parsemer ce magnifique ciel bleu d’été.

     

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    Cela faisait seulement quelques jours qu’il était là, et la solitude lui pesait déjà, jamais il n’aurait cru qu’elle puisse être présente à ce point. L’appartement était constamment silencieux, et ce même quand il allumait la radio ou la télévision. Le son n’arrivait pas à emplir la pièce, il se sentait presque perdu au milieu de tout ça. Comme si les ondes sonores l’évitaient pour aller s’écraser sur le mur derrière lui. Les cris de ses parents lui manqueraient presque, ils avaient au moins le mérite de casser la monotonie constante de son quotidien, même s’il cherchait un moyen de les masquer. Sa sœur qui cherchaient absolument un moyen pour venir l’emmerder, cela lui manquait aussi.
    Mais par-dessus tout, Emma lui manque. Cela faisait plus de quatre ans qu’il étaient constamment l’un sur l’autre, même s’ils ne se voyaient pas. Il savaient qu’elle était là, deux rues plus loin, et ça lui suffisait finalement.

     

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    Et maintenant ? Il s’était totalement bercé d’illusions, il espérait vraiment que Emma accepte son choix, qu’elle le comprenne. Jamais il n’aurait pensé rompre avec elle, enfin, qu’elle ne rompe avec lui. Il les avaient peut être idéalisés, ils n’étaient pas si parfaits que ça, ils n’étaient pas THE couple, eux aussi avaient leurs failles. La distance en était une, et voilà où cela les a amenés. Séparés par des milliers de kilomètres, par un océan … Avec la probabilité de ne plus se recroiser, du moins, avant de nombreuses années…

     

    Set The Fire To The Third Bar - Snow Patrol

     

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    I find the map and draw a straight line || Je trouve la carte et y dessine une ligne droite
    Over rivers, farms and states lines || A travers les rivières, les fermes et les frontières d’états
    The distance from here to where you’d be || La distance entre ici et là où tu devrais être
    It’s only finger lenghts that i see || Ce n’est qu’une courte distance pour mes yeux

     

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    I touch the place || Je touche l’endroit
    Where I’d find your face || Où je trouverais ton visage
    My fingers increases || Cette distance s’accroît
    Of distant dark places || Par de sombres et lointains endroits

     

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    I hang my coat up in the first bar || J’accroche ma veste dans le premier bar
    There is no peace that I’ve found so far || Il n’y a pas la paix que j’ai si longtemps cherché
    The laughter penetrates my silence || Le rire entre dans mon silence
    As drunken man find flaws in science || Comme un homme ivre cherchant des défauts dans la science

     

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    Their word’s mostly noises || Leurs mots ne sont que du bruit
    Ghosts with just voices || Des fantômes avec juste des voix
    Your words in my memory || Tes mots dans mes souvenirs
    Are like music to me || Sont comme une musique pour moi

     

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    I’m miles from where you are || Je suis à des miles de toi
    I lay down on the cold ground || Je gis par terre, sur le sol froid
    I, I pray that something picks me up || Je, je prie pour que quelque chose me relève
    An sets me down in your warm arms || Et me ramène dans la chaleur de tes bras

     

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    After I have traveled so far || Après avoir voyagé aussi loin
    We’d set the fire to the third bar || Nous mettrons le feu au troisième bar
    We’d share each other like an island || Nous prendrons soin de l’autre, comme sur une île
    Until exhausted, close our eyelids || Jusqu’à ce qu’épuisés, nous fermons nos paupières

     

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    And dreaming, pick up from || Et rêvant, nous nous relevons
    The last place we left off || Du dernier endroit que nous avons laissé
    Your soft skin is weeping || Ta peau douce répand
    A joy you can’t keep in || Une joie que tu ne peux pas garder en toi

     

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    I’m miles from where you are || Je suis à des miles de toi
    I lay down on the cold ground || Je gis par terre, sur le sol froid
    I, I pray that something picks me up || Je, je prie pour que quelque chose me relève
    An sets me down in your warm arms || Et me ramène dans la chaleur de tes bras

     

     


  • (48)

     

    Nous retournons maintenant de l'autre côté du globe. En cette fin de week-end, un jeune couple profite enfin de se retrouver seuls tous les deux dans leur domicile conjugal. Seuls tous les deux, du moins, en apparence, puisque Eliott Thatch, avocat de profession, était assis devant la table basse du salon, le nez dans ses dossiers plutôt que dans la peinture, comme sa conjointe, Faith.

     

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    En effet, cette dernière savait depuis quelques petites semaines déjà le sexe de son premier enfant – une adorable petite fille – et avait décidé dans la foulée de préparer la chambre de la future semeuse de troubles. Elle s'était donc ruée dans le magasin de bricolage le plus proche pour acheter des pots de peinture rose – au plus grand damn de son mari qui ne supporte pas cette couleur et encore moins pour les filles, non mais qui a décidé ça voyons !

     

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    Les tracas d'Eliott au sujet du coloris de la chambre de son futur nouveau né ne l'intéressèrent guère plus de deux minutes puisque que cela faisait maintenant un mois et demi que Harry Mayers, son client, était venu le voir avec sa compagne, Brooke Anderson, au sujet d'un dossier de douze criminels qu'il devait faire sortir de prison en moins de deux mois. Douze criminels, deux mois. Il n'en avait sorti aucun, toutes les possibilités étaient bouchées, et il ne lui restait plus que deux petites semaines, avant d'en subir les représailles. Une menace que Mayers avait très clairement dirigé vers son épouse, celle qui s'activait actuellement à repeindre cette pièce en rose, et qui ne se doutait pas une seule minute du pétrin dans lequel se trouvait le grand blond.

     

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    Eliott lâcha un profond soupir : il le sait, il n'y arrivera jamais. Pas en deux semaines. Pas alors que ces criminels étaient fichés « complices de Mayers » avec la mention trafic de drogue et meurtre dans la marge. Pas alors que tout le monde le connaît comme l'avocat de Mayers, l'avocat du diable, cet avocat corrompu qui baigne dans la drogue, les armes … Comme s'il avait seulement le choix.
    Appeler les policiers qui étaient venus le voir il y a quatre ans ? Pour quoi faire ? Qu'est-ce qu'ils feraient de plus ? Mayers avait des hommes partout, jusque dans la police, ce n'est pas le peine de se voiler la face. Il n'a aucun moyen de pression, il est face au mur, il y fonce même. Il ne sait plus quoi faire pour la protéger, pour les protéger.
    Partir loin ? La quitter ? Bien sûr qu'il y a pensé, mais cela ne servirait à rien, Mayers s'en prendrait à elle encore plus vite. Tout lui avouer, lui demander de partir en Papouasie-Nouvelle-Guinée ? Il la retrouverait et les tueraient, tous les deux. En deux mois, il avait eu le temps d'étudier chaque possibilité pour s'enfuir de ce pétrin, et de toutes les enterrer les unes après les autres, avec ses désillusions.
    - Eliott ! Clama alors Faith, sortant ainsi celui-ci de ses songes.

     

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    Il se releva pour rejoindre son aimée dans la chambre, qui était enfin totalement recouverte de peinture rose bonbon. Elle se tenait en plein milieu de la pièce, toute fière de son travail, affichant un immense sourire sur son visage recouvert de peinture.
    - Tadam ! Qu'elle lui fit. Tu en penses quoi ? Pas trop mal, non ?
    - Oui, c'est pas trop mal, répondit Eliott, la tête un peu ailleurs.
    - Ça va ?

     

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    Faith se rapprocha de lui, inquiète de le voir aussi peu expressif en cette fin de week-end. Bien sûr, elle n'a pas raté la vision de son conjoint envahi par les dossiers, mais elle est habituée à ce genre de situation, travaillant elle même dans le domaine judiciaire. Non, la tête d'Eliott aujourd'hui n'était pas la tête de l'Eliott de d'habitude, elle en était certaine, son sixième sens ne peut pas la tromper.
    - Mais oui, ne t'inquiète pas pour moi va, lui répondit-il alors. Je n'arrive à me sortir de ce dernier dossier, je suis juste un peu exténué. Ça ira mieux après une bonne nuit de sommeil.
    - Justement, à propos de ça, tu ne vas pas pouvoir te coucher très tôt ce soir … confessa-t-elle, un peu honteuse.

     

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    - Qu'est-ce que tu as fait encore ? Grogna Eliott, habitué des magouilles de son épouse.
    - Moi rien du tout, mais ta sœur nous a invité à dîner. Elle vient juste de m'appeler, j'ai pas pu dire non. Désolée ?
    Eliott bougonna quelque peu, mais changea assez vite son attitude. Après tout, voir sa sœur, Delphes, et le mari de celle-ci lui ferait le plus grand bien. Au moins, ça lui changerait peut-être les idées. Alors qu'il capitulait, son téléphone portable se mit à sonner depuis le salon et se précipita dessus pour y découvrir, sur l'écran, le nom de Harry Mayers.

     

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    Il n'avait absolument aucune envie d'y répondre. Que pouvait-il lui dire quand il se plaindrait de la lenteur des démarches pour libérer ses hommes. « Désolé, ma femme est enceinte et j'ai de la peinture à faire » ? Pas sûr que cela convienne vraiment à la situation. Il s'empara cependant du téléphone et décrocha, le portant à son oreille.
    - Eliott Thatch à l'appareil... s'annonça-t-il.
    - Je peux savoir ce que c'est que ce bordel ?!


  • Au même moment, à quelques rues de là …

     

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    Cela avait été un week-end, tout ce qu'il y a de plus normal pour Harry Mayers. Il avait reçu quelques amis la veille, s'était occupé de quelques documents et profitait de son dimanche pour se reposer de ses activités professionnelles de la semaine. C'est donc tout naturellement qu'il était installé dans son salon, à lire un roman datant de Mathusalem vu l'état de la couverture.
    Harry Mayers n'était pas prêt à la tempête qui allait s'abattre sur lui dans quelques instants. Il a envoyé sa compagne de toujours aux nouvelles au sujet de son fils. En effet, depuis la petite altercation entre Harry et Georg-Kaitlin, il évitait le plus possible de se rapprocher de lui, pour ne pas risquer de compromettre ses plans.

     

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    Ses plans qui étaient parfaitement clairs : il avait besoin d'un héritier naturel pour débloquer l'argent d'une assurance vie, dont la clause stipulait qu'elle reviendrait à ses héritiers, et non pas à lui directement. Une somme plutôt conséquente, qui lui était nécessaire dans l'immédiat s'il souhaitait reprendre ses affaires. Malheureusement, son seul héritier actuel se trouvait être William Mayers, son fils aîné. Un fils qu'il souhaite déshériter, car jamais il ne lui céderait cet héritage à son profit. Ne parlons pas de Julia Mayers, sa « fille » qui avait fait la paperasse nécessaire pour se délier de son père adoptif pour pouvoir épouser son frère aîné. Il ne lui restait plus qu'un seul enfant, Georg-Kaitlin Mayers. Qui avait alors vingt ans, et qui peut-être reconnu comme héritier légitime, si les démarches sont faites avant la majorité de celui-ci, à savoir avant le vingt-quatre avril de l'année prochaine, et il était au mois de juin.
    Sa paternité ? Il avait enfin pu la prouver en récupérant un cheveu du concerné tandis qu'il essayait de le ramener à son domicile – la dernière fois qu'il avait vu son fils. Il ne lui manquait plus qu'une chose : annoncer la couleur à Georg-Kaitlin et le convaincre de signer ce document, tout en y glissant, subtilement, celui qui annulerait la clause d'héritage. Tout serait bientôt bouclé, et il en aurait enfin terminé.

     

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    Et c'est à ce moment précis que Brooke, la compagne de Harry depuis plus de vingt-cinq ans, entra dans la villa Mayers, le visage fermé, inquiète de la réaction de ce ponte du crime. L'affection qu'il lui portait risquait même de s'évanouir à l'instant même où ces mots franchiront le barrage de ses lèvres : Georg a disparu. La triste vérité est là, il est introuvable. Elle a cherché partout, elle a vérifié les bancs de l'université, à fait suivre ses amis, sa petite amie. Georg est introuvable depuis deux jours, volatilisé dans la nature.

     

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    Elle ne bougea pas de la porte d'entrée, figée de terreur. Quand tout d'un coup, le visage de Harry se décomposa. Sans s'en rendre compte, ces mots qu'elle avait pensé tellement fort, elle venait de les prononcer. Elle avait réveillé la colère de Harry.
    - Comment ça disparu ? Il est où ?!
    - J'ai cherché partout, j'ai fait ce que j'ai pu. Mais il n'est nulle part, il n'est plus en ville.
    Fou de colère, Harry se leva et se rua vers la femme d'âge mûr. Par réflexe, celle-ci se crispa, rentrant la tête dans ses épaules. Elle allait y passer, elle le savait. Après tout, il avait tué sa femme de sang froid quand elle s'est opposé à lui il y a trente ans. Ça allait être son tour.
    Mais c'est son téléphone qu'il attrapa et férocement, il tapa le numéro de la seule personne qu'il jugeait à l'instant coupable de cette désertion.

     

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    - Eliott Thatch à l'appareil …
    - Je peux savoir ce que c'est que ce bordel ?!

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Bonjour à tous, et bonne année 2018 !!

    J'espère que vous allez bien, et tout ce qui va avec. A vrai dire, après 18 mois d'absence, j'en ai tellement raté que je sais plus par où commencer xD Tout d'abord, je m'excuse pour la cenpitélième fois de mon horrible retard, voire même abandon, sur le Monde des Sims. Mais comme je l'ai dit sur l'accueil de ce blog, sur Facebook aussi : j'ai eu pas mal de contre-temps ! Parce que d'abord, bah j'ai bossé à temps plein ou presque l'été dernier et que je profitais des mes week-end pour décéder, puis j'ai changé ma carte graphique, et là ... LE DRAME ! Mes sims ne voulaient plus rien entendre, cette carte était trop puissante ... et la flemme, ayant eu raison de moi, j'ai fait "Ouais bof ..." avant de disparaitre sur les sims 4 :p  Et là, par je ne sais quel miracle, j'ai repris l'écriture, mes sims ont bien voulu fonctionner et voilà le résultat !! Une jolie MaJ toute fraiche :D

    En espérant que celle-ci vous ai plus d'ailleurs ;) On y retrouve quasiment tout le monde et j'ai pu ENFIN amorcer tous mes arcs de personnages, et je suis tellement fière de moi ! Ca y est, je peux dire vraiment que l'histoire est lancée à partir de cette MaJ-ci, et je suis trop trop trop contente ! 

    Je ne vais pas m'étendre trois ans sur ce bla-bla de fin de MaJ, et je vous dit à bientôt, car maintenant que c'est reparti, je n'ai pas envie de vous abandonner une nouvelle fois <3

     

    Gif d'aujourd'hui : Ma vie, hier soir. J'ai passé ma soirée à déneiger la villa de Harry Mayers, et il y a eu quelques dommages collatéraux ...

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  • Episode 4x01

     

    Bonjour à tous ! Bonjour Newcrest ! Nous voici dans le quatrième épisode de la série Diantre! avec pour acteurs principaux Maya et Cyrano Crevetator. Deux sims 4 hauts en couleurs vivant des aventures trépidantes dans leur petit monde merveilleux qui vient de subir quelques modifications d'ordre immobilier ! Les voici entourés d'un jardin municipal, d'un bar, d'un restaurant (on ne sait plus très bien en fait ...) et d'un manoir !

    Le thème de cet épisode se trouve donc être : Maya et Cyrano auront-ils un bébé ? Après avoir gentiment flirté dans le précédent épisode, il est grand temps pour nos tourtereaux de passer à la vitesse supérieure ! Allons voir comment ça se passe.

     

    Episode 4x01

     

    Bonjour Cyrano !  Comment vas-tu aujourd'hui ?

    - Et là, il ne vous reste plus qu'à ajouter les pâtes dans l'eau bouillante et attendre huit minutes.

    - Ghettis ! Miam miam ghettis !  Zour créa ! Maya fait du méchant bonjour avec les gens ! Moi j'apprends les ghettis !

    Très bien très bien Cyrano, continue donc d'apprendre. Tant que tu ne me réclames pas de cafetière et de lave-vaisselle, tout se passera pour le mieux, n'est-ce pas ?

    - Vué vué vué !

     

    Episode 4x01

     

    Maya ?! En voilà des manières ! Et je t'y prends la main dans le sac ! Je peux savoir ce qu'il t'arrive au juste ? Que t'a donc fait ce pauvre Don Lothario pour que tu le traites de la sorte ?

    - Rien, je lui dis bonjour à ma façon, c'est tout. Et je te rappelle que je dois réaliser des interactions malicieuses pour avoir ma promotion, pour gagner de l'argent, m'acheter un ordinateur, me faire une autre maison, me trouver un amant, conquérir le monde, tout ça tout ça.

    Je suis d'accord sur ce point, mais se faire des amis permet aussi de gagner quelques points dans le domaine de la conquête du monde, non ?

    - Ah mais on est potes, qu'est-ec que tu crois ? Il doit être masochiste, il se marre dès que je l'électrocute.

     

    Episode 4x01

     

    - Et sinon, tu es célibataire ? Tu as des enfants ? T'as un but dans la vie ?

    - Libre comme l'air, viens, on va faire des trucs pas très sains dans les fourrés.

    Je t'arrête tout de suite, tu n'es pas célibataire. Tu as un petit ami du nom de Cyrano de Bergerac qui est en train d'apprendre à cuisiner des "shettis" afin que tu ne meures pas de faim durant ta future grossesse. Hors de question que tu ailles faire je ne sais quoi avec ce charmant jeune homme dans le parterre de fleurs, donc tu rentres illico à la maison, me suis-je bien fait comprendre ?

    - Et maintenant que j'essaie de tisser du lien social, tu grognes encore ? Rien de ce que je fais n'a l'air de te contenter, tu me fatigues. Et puis pourquoi je dois chercher à te plaire d'ailleurs hein ? Pourquoi ?

    Parce que tu es ma chose, va voir aileurs si Don y est, compris ?!

     

    Episode 4x01

     

    Tu t'es mis au sport Cyrano ? Pas besoin d'être musclé pourtant pour être un éminent scientifique, ne te tue pas à l'effort.

    - Maya z'aime muscles. Moi doit avoir muscles. Courir !

    L'intention est bonne, mais je doute qu'elle suffise, tu ne deviendras pas Monsieur Muscles en deux tours de piste. Mais il faut garder espoir, le coeur de Maya sera bientôt à toi et vous pourrez vous faire des câlins sous la couette sans aucune pudeur. Tu touches au but, persévère ! Et n'oublies pas que les doubles bigoudis n'attendent que toi !

    -  Yeah ! Goudis !! Deux fois goudis !

     


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  • Episode 4x02

     

    Par ailleurs, parmi les nouveautés de cet épisode, j'ai décidé de faire quelques économies notables, et notamment de supprimer vos deux lits individuels pour en racheter un double. Oui, maintenant que vous êtes comme cul et chemises, ça ne devrait plus vous déranger. Mais la déco reste la même, j'ai abbatu un mur et vendu une porte, c'est tout. Vous êtes tellement pauvres que je n'avais pas le choix.

    - Ouah, j'ai un grand dodo ! Trop chouette !

     

    Episode 4x02

     

     

     

     

    - Oui et bien si ce n'est qu'un question d'argent, tu vas pouvoir me rendre mon lit individuel, j'ai eu une superbe promotion qui sent bon le simflouze !

    Niet, vous allez rester comme ça, ce sera plus pratique pour tout le monde. Et il n'y a pas de petites économies Madame Maya, si je reconstruit le mur, tu ne pourras pas avoir d'ordinateur.

    - Pas grave, j'attendrais ! Et maintenant que je peux faire les poches, je vais glaner quelques sous sous le manteau, littéralement.

    Oh mais que vois-je ... Vacances disponibles : quatre jours. Et demain tu ne travailles pas. Intéressant.

    - Intéressant de quoi ? En quoi ça peut être intéressant ?

    Rien, juste que Cyrano ne travaille pas demain non plus, c'est l'occasion idéale pour inaugurer votre nouveau lit, histoire de fêter ta promotion, tout ça tout ça.

    - Même pas en rêve !

     

     

     

     

     

    Episode 4x02

     

    - Mwahahahahahahahahahahahaha !!

    Tu as un plan diabolique pour conquérir le monde, ça y'est ? Tu vas devenir la maîtresse de l'univers et gagner un maximum d'argent pour que je puisse te construire une villa digne des plus grands de la mafia ?

    - Non, j'ai trouvé une faille à ton plan démoniaque : Je vivrais la nuit, Cyrano le jour et on ne se croisera plus jamais ! Sur ce, je vais aller faire la vaisselle, et lui bousiller son évier, ça va me donner deux heures de répit pour dormir !

    Si tu crois que ça va suffire à me passer l'envie de te voir t'acoquiner, c'est bien mal me connaître. Je serais patiente.

     

    Episode 4x02

     

    Et comme Maya le prédit, elle cassa finalement l'évier alors qu'elle faisait la vaisselle, s'accordant non pas deux heures mais quatre de répit. Heures durant lesquelles Cyrano essaya avec beaucoup de difficultés (et avec ses capacités en bricolage au niveau zéro) de réparer l'évier, le bidouillant au niveau de la bonde alors que la fuite venait de l'eau chaude. Mais on y croit, il faut y croire, rien n'est impossible à qui veut y croire.


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